Défense des pratiques culturelles immatérielles et amateurs

Dans le cadre de l’examen du Projet de loi relatif à la culture, la création et l’architecture, j’ai fait adopter en commission le 16 septembre ainsi qu’en séance le 29 septembre, 5 amendements visant à reconnaître, soutenir et sécuriser les pratiques culturelles immatérielles et amateurs.

Pour le patrimoine culturel immatériel ce sont tous les chants, danses, traditions culinaires, jeux locaux etc. que nous avons reconnu pour la première fois dans la loi. Quant aux pratiques culturelles amateurs, en concertation permanente avec leurs représentants, nous avons fait un pas important espéré depuis plusieurs décennies afin de reconnaître dans la loi la possibilité aux artistes et groupements d’artistes amateurs (bagadoù, fanfares, troupes de théâtres etc.) de pratiquer leur passion en toute liberté comme c’est le cas actuellement, surtout en Bretagne où ces pratiques issues des cultures populaires participent à la dynamique des territoires et sont source de développement personnel et de lien social. S’il fallait encadrer ces pratiques pour éviter qu’elles ne restent en dehors de la loi, il fallait surtout que cela n’empêche pas ces artistes de se produire et aux associations de pouvoir les programmer, tout en permettant à ces dernières d’en tirer une marge pour leur permettre de fonctionner. Il en sera de même lorsque des amateurs seront programmés avec des professionnels par des entrepreneurs de spectacles: ceux-ci pourront tirer une marge et rémunérer les professionnels.