The Breton way of life ?

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En pleine préparation de galettes à Saint-Nicolas-du-Tertre avec Madame Danion.

Le nombre conséquent de repas qui accompagnent les fêtes, est une des particularités de notre territoire. Fêtes et repas sont les deux mamelles de la convivialité en Bretagne. Ainsi la moindre fête, kermesse, battage, pardon se voit accompagnée par un ou plusieurs repas. L’été, le nombre de ces manifestations se multiplie.

On en profite parfois pour remettre au goût du jour les recettes anciennes et locales. Ainsi au Roc- Saint-André ce sont les bénévoles qui fabriquent les boudins. Ils ont le même goût que ceux que l’on fabriquait traditionnellement. L’anguille est quant à elle soigneusement épluchée à Saint-Perreux. D’autres repas sont plus classiques comme la potée à Pomeleuc en Lanouée ou le jarret à Montertelot. Parmi les grands classiques, ou peut citer le pot au feu à Lizio, la fricassée (tripes) à Questembert et Le Cours ou encore le moules-frites avec des moules de Pénestin comme il se doit : 1,3 tonne de moules consommées à la fête de l’école Saint Gildas de Pénestin. A Pleucadeuc, cela représente tout même plus de 500kg.

Ces fêtes servent à financer des écoles, des associations sportives, des feux d’artifice, des rénovations de chapelle et d’édifices divers, ou encore pour aider des personnes. En général, il existe un objet collectif ou une cause caritative.

Les boudins à tante Thurine, au Roc-Saint-André

Les boudins à tante Thurine, au Roc-Saint-André avec Pierrick Surel et Dominique Mandroux.

Le phénomène est très populaire. Il n’est pas rare que le nombre de repas servis se rapproche du millier, voire le dépasse. Ainsi au Cours, le nombre de repas dépasse les 1500 entre le midi et le soir. Cette commune compte 613 habitants (chiffre INSEE). La fête de Priziac en Le Cours est ainsi l’occasion de se retrouver entre amis et connaissances. Ceux qui y ont vécu leur enfance reviennent pour cette occasion. Il n’est pas rare de croiser des personnes qui mangent le midi dans une fête et le soir dans une autre.

Évidemment, ces fêtes ne se font pas sans une bonne dose d’huile de coude. Les bénévoles sont nombreux et motivés et on encourage les jeunes à mettre la main à la pâte, ce qu’ils font souvent avec bonne humeur. Le nombre de bouillottes remises à l’honneur ces jours-là est assez impressionnant. « On croche dedans » comme on dit chez nous. Une seule inquiétude vient parfois un peu gâcher la fête : la pluie. Pas d’inquiétude cependant, dans l’immense majorité des cas, des chapiteaux ou hangars sont prévus.

 

La réputation du breton festif et gourmand à encore de beaux jours devant elle.

La fricassée de la fête de Saint-Nicolas-du-Tertre

La fricassée de la fête de Saint-Nicolas-du-Tertre.

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