Concoret. Hommage à cinq pilotes américains à Point-Clos
Sur l’ancien site d’aviation commun à Gaël, Muel et Concoret, partenaires de l’événement, l’association Les Amis de Point-Clos, présidée par Jean-Pierre Le Bourhis, a rendu hommage à 5 pilotes américains tués sur le territoire français.
Parmi eux, 3 l’ont été en action de combat et 2 par accident, dont le lieutenant John Bakalar qui s’est écrasé sur le camp.Tous appartenaient au groupe allié de l’USAAF 354th FG qui a investi le site durant l’été 1944, juste après la Libération de Gaël le 3 août.
Cette journée s’inscrit d’ailleurs dans la 75e année commémorative de la Libération. Une belle manière de commémorer la mémoire de ces 5 pilotes alliés, mais également de réactiver le souvenir à cet endroit quasi-oublié. Pour l’occasion, une plaque souvenir a été inaugurée et le camp a même été survolé par un avion de voltige ! Bluffant.
L’origine du camp de Point-Clos remonte à 1921, date à laquelle les terrains ont été vendus à l’armée de l’air française. Puis, 4 ans plus tard, en 1925, le ministère a aménagé les terrains en camp d’aviation militaire.
Au début de la 2nde guerre mondiale, la Luftwaffe investit les lieux et initie des aménagements nouveaux complétant ceux abandonnés par les Français en 1939. Ces transformations permettent la réception de chasseurs allemands Fw 190. Dès 1942, Point-Clos commence à subir des attaques aériennes des forces alliées. Ces attaques se multiplient en 1943 et jusqu’à la Libération, en 1944.
Les pistes servent alors au groupe de chasse américain de l’USAAF 354 th. FG, équipé de P51 mustang. Il y stationne quelques semaines. Le camp de Point-Clos est démilitarisé à la fin de la guerre.
Le prochain projet des Amis de Point-Clos, qui compte pas moins de 70 membres, est de fêter en 2020 les 90 ans de l’atterissage sur le camp de Dieudonné Costes et Maurice Bellonte. Ces 2 aviateurs ont atterri à Point-Clos le 14 décembre 1930 à leur retour de la première traversée de l’Atlantique nord, d’est en ouest.