La Gacilly. Yves Rocher devient une « entreprise à mission »
Yves Rocher a décidé de se transformer en « une entreprise à mission », un nouveau statut instauré par la loi Pacte « relative à la croissance et la transformation des entreprises», votée en mai dernier.
L’idée ? Ne pas réduire la finalité du groupe cosmétique à la seule recherche du profit.
En effet, cette forme de société, en plus du but lucratif, se fixe une finalité d’ordre social et/ou environnemental. Pour preuve, désormais, dans ses statuts, le groupe breton se donne pour objectif de « reconnecter les gens à la nature » pour le bien-être de ses clients, mais aussi celui de la planète.
C’est ainsi que sur son site historique de La Gacilly, le PDG, Bris Rocher, petit-fils du fondateur, a acté, début décembre, cet engagement. Yves Rocher fait désormais partie des premiers groupes internationaux (70 % des ventes à l’export) à franchir le pas.
Pour le leader français de la cosmétique, cet engagement concerne ses dix marques (Yves Rocher, Petit Bateau, Daniel Jouvance, Sabon…) et va se traduire par des innovations.
En plus de concevoir des produits toujours plus écologiques et respectueux de la nature, le groupe entend poursuivre ses actions en faveur de la biodiversité. Après ses sites bretons (usine et éco-hôte) certifiés par la ligue de protection des oiseau car ne perturbant pas les espèces animales et végétales, Yves Rocher veut que d’ici à 2030 toutes ses usines dans le monde décrochent ce label, ou l’équivalent. L’agroécologie fait également partie de ses priorités : après l’objectif des 100 millions d’arbres replantés d’ici à 2020, la barre est désormais placée aux 200 millions.
Présente désormais dans plus de 115 pays, avec un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros, nous pouvons être fiers de cette entreprise en quête de sens qui tient à conserver son ancrage sur notre territoire.