Langues régionales. Un combat pour leur survie
Nous étions plusieurs centaines de personnes à manifester à Paris le samedi 30 novembre dernier devant le Ministère de l’Education Nationale sous l’égide du Collectif « Pour Que Vivent Nos Langues ».
Il est rare de voir des Bretons, Corses, Occitans, Basques, Flamands, Alsaciens, Mosellans, Catalans, Savoisiens…. défiler tous ensemble à Paris avec leurs drapeaux. Le ministre Jean Michel Blanquer est parvenu « grâce » à son action contre les langues régionales à fédérer les défenseurs de la diversité dans notre pays.
Membre de la délégation qui a été reçue au Ministère par des conseillers durant la manifestation, je n’attendais pas grand chose de ce rendez-vous… et cela s’est révélé conforme à ce que j’envisageais.
Le combat pour la survie des langues régionales, menacées d’extinction, va continuer. Et s’il faut réaliser à nouveau des mobilisations, j’en serai. Tout comme je resterai mobilisé à l’Assemblée Nationale pour défendre nos langues, qui constituent notre patrimoine commun.
Kantadoù a dud a zo deuet betek Bariz diouzh ar Sadorn 30 a viz Du evit manifestiñ dirak ministrerezh an deskadurezh stad.
N’eo ket alies e vez gwelet tud deus Breizh, Korsika, Okitania, Euskadi, Flandrez, Elzas, Moselle, Katalonia pe Savoa an holl asambles e Pariz gant o banieloù. An Aotroù ministr Jean-Michel Blanquer en deus lakaet holl difenerien ar yezhoù rannvroel da vezañ a enep anezhañ dre e bolitikerezh.
Resevet omp bet er maoderniezh e pad ar vanifestadeg. Na gortozen ket kalz-tra diwar an emvod-se… hag ar gwir a oa ganeomp. Reut e chom ar maodiernezh hag e vevelien.
Kendalc’h a raio ar stourm evit ar yezhoù rannvroel. N’ankouec’homp ket emaint an holl anezhe en arvar. Ma vo ret ober manifestadegoù all, ober a rin. Chom a rin ivez bepred war evezh er Parlamant evit difenn hor yezhoù