Beignon : priorités aux cheminements doux en 2021
Ma tournée des « nouveaux maires » continue. Cette fois, je me suis rendu à Beignon où j’ai rencontré Sylvie Hourmand, jeune maire élue au printemps 2020.
Elle a eu grand plaisir à me faire découvrir et visiter le nouveau pôle sportif de la commune, fraîchement réceptionné.
Cet équipement, qui était visiblement très attendu par la population, comprend une halle des sports, un dojo, une salle de musculation et un espace de convivialité.
Ses lignes, très designs, semblent coller à l’image de cette commune dynamique de 2000 habitants qui compte un nombre important de nouveaux et jeunes habitants. Preuve en est : la richesse associative du territoire. Football, basket, badminton, futsal, judo, savate, self-défense… La palette d’activités proposées est large et devrait bientôt s’étoffer avec l’arrivée d’un club d’aïkido, initiative confortée par l’ouverture toute récente du pôle sportif.
Le pôle sportif étant quelque peu éloigné des écoles, l’un des projets de la nouvelle Mairie est de créer des liaisons douces, à la fois piétonnes et cyclables, afin de faciliter les déplacements des enfants, et plus globalement des administrés, vers cet équipement.
Pour ce faire, Beignon a candidaté au plan de relance de l’Etat catégorie « aménagement du bourg ». Et, bonne nouvelle, une enveloppe lui a d’ores-et-déjà été promise. Prochaine étape donc : l’aménagement d’un parcours-vélo électrique afin de rendre possible les trajets écoles/pôle sportifs par l’intermédiaire de trois vélos-bus en capacité de transporter neuf enfants par « véhicule ». Une idée originale qui a l’avantage de répondre à un besoin de la population tout en conciliant la problématique environnementale.
Autres projets à venir : la commercialisation, courant 2021, d’un lotissements de 17 lots, mais également le lancement d’une étude visant à repenser et moderniser la supérette travaillant en circuits courts, dont les murs appartiennent à la municipalité.
Objectif de Sylvie Hourmand et de son équipe : remettre les locaux aux goûts du jour et valoriser l’activité commerçante qu’elle conçoit comme un véritable de service de proximité pour les habitants. « On en était déjà convaincu, confie-t-elle. Mais la crise sanitaire nous l’a confirmé. »