Mauron. Le patronage, réhabilité, devient une salle communale

Après cinq années de travaux, la Mairie de Mauron a d’inauguré l’ancienne « maison du patronage » désormais devenue une salle communale.
 
Construit par les habitants dans les années 1930, le patronage a été un lieu culturel et social important pour Mauron. En effet, c’est dans ce bâtiment, sous l’encadrement des prêtres catholiques, que sont nées les premières structures amenées à devenir associatives.
Le patronage a par exemple été le le point d’attache de la première association locale : Les Cadets de Mauron, fanfare fondée en 1877. Un lieu, devenu vétustes, que les Cadets ont dû se résoudre à quitter il y a cinq ans.
 
Entièrement rénové, l’extérieur du bâtiment n’a quasiment pas changé d’un point de vue architectural. L’esprit de l’ancien bâtiment, avec sa façade en pierre rouge a été conservé.. À l’intérieur, la grande salle de 150 m2 a diminué de volume ce qu’elle a gagné en qualité d’acoustique. Auparavant dotée d’une scène et d’un sous-sol pour le souffleur, il est désormais possible d’y dérouler un grand écran pour les projections à la place de la scène. Cet espace peut accueillir 100 personnes assises, 120 debout.
 
Deux salles privatives, avec un espace commun cuisine et sanitaires, ont également été aménagées à l’endroit de l’ancienne scène et de la petite salle annexe. C’est là que les Cadets de Mauron, qui regroupe actuellement 25 musiciens, et à l’association Université du temps libre (UTL), créée il y a 30 ans et qui compte 140 adhérents, ont chacune établi leur quartier général.
Pour témoigner de l’ébullition qui émanait, jadis, du patronage, Yves Chasles, maire, a tenu à donner la parole à Marie-Thérèse et Pierre Saillard, qui, lorsqu’ils étaient jeunes, venaient participer aux journées de la jeunesse agricole, au théâtre et côtoyaient les Cadets dans ce bâtiment qui appartenait alors au diocèse. C’est d’ailleurs à cet endroit, où de nombreux souvenirs jaillissent encore, qu’est née leur idylle ; le couple étant marié depuis 1963.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.