Peillac. Des agriculteurs défendent et valorisent le modèle des Cuma

Tout comme Arnaud Lécuyer vice-président du Conseil régional en charge de l’agriculture, et Philippe Jégou, maire, j’ai été invité par les adhérents de la Cuma des Trois Soleils, à Peillac, à venir sur site découvrir leurs équipements et activités. Leur objectif ? Faire parler et valoriser leur modèle coopératif.
 
Pour ceux qui maitrisent peu le monde agricole, une CUMA (ou Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole), est une forme particulière de coopérative agricole. En gros, c’est un collectif d’agriculteurs qui mutualisent des moyens nécessaires à leur activité (machines, main-d’œuvre, hangars…)
 
Concrètement, à Peillac, la Cuma des Trois Soleils, qui compte neuf adhérents – et bientôt douze – assure les travaux de récolte de l’herbe et du foin, le travail du sol et les semis ainsi que du transport, en partageant des bâtiments de stockage du matériel et un chauffeur. « Le coût du matériel ayant augmenté de 40 % en peu de temps et les engins étant plus importants, un agriculteur peut de moins en moins investir seul », a souligné Jean-Marc Even, président de la Cuma, entré au conseil administratif des Cuma Morbihan.
 
Selon les agriculteurs concernés, la plus-value du modèle, est plus d’une matérielle et salariale, repose également sur l’entraide, les échanges d’expériences et le soutien moral.
Au vu de tous ces intérêts, le Conseil régional de Bretagne apporte chaque année 1,5 million d’euros pour l’investissement en matériel des Cuma et, pour rappel, 62 millions d’euros en faveur de l’univers agricole en général.
 
Arnaud Lécuyer, vice-président du Conseil régional en charge de l’agriculture, a profité de ce temps d’échanges pour assurer les agriculteurs adhérents et les représentants des différentes fédérations des Cumas présents du soutien indéfectible de la Région Bretagne. « Nous continuerons d’encourager cette démarche de mutualisation. La Bretagne participe à la souveraineté alimentaire nationale et européenne. Nous commençons même à soutenir le financement de bâtiments. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.