Intervention sur les cités historiques et les pratiques culturelles amateurs
Je suis intervenu en Commission des Affaires culturelles et de l’éducation le 16 septembre sur la protection des cités historiques et sur l’encadrement des pratiques amateurs. Cette intervention, faite dans le cadre de l’examen du Projet de loi relatif à la liberté de la création, à l’architecture et au patrimoine, avait pour but d’attirer l’attention sur ces deux points importants pour la conservation de notre patrimoine matériel et immatériel. Matériel premièrement, puisque les cités historiques, reconues sous divers labels, sont nombreuses en Bretagne et sont inquiètes de ne pouvoir garder une qualité de protection optimale de leur patrimoine architectural. Deuxièmement, concernant le patrimoine culturel immatériel (Fest-Noz, cuisine, jeux locaux etc.) que nous avons reconnu dans la loi grâce à un amendement du rapporteur tout proche de celui que je proposais, il est important de laisser la possibilité aux artistes et groupements d’artistes amateurs, tels les bagadoù, de pratiquer leur passion en toute liberté tel que c’est le cas actuellement, et surtout en Bretagne ou ces pratiques sont très importantes et vectrice d’un fort lien social. S’il faut encadrer ces pratiques pour éviter certains manquements de la loi, il faut veiller à ce que cela n’empêche pas ces artistes de se produire et aux associations de pouvoir les programmer.