Absence de moyen financier dans la prise en charge complémentaire des professionnels libéraux pour les enfants inscrits dans des centres d’action médico-sociale précoce
QUESTIONS AU GOUVERNEMENT – Question écrite n° 100568 à Mme la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, sur l’absence de moyens financiers pour la prise en charge complémentaire des professionnels libéraux des enfants inscrits dans des CAMSP (centres d’action médico-sociale précoce).
Question publiée au JO le : 15/11/2016
Texte de la question
M. Paul Molac attire l’attention de Mme la secrétaire d’État, auprès de la ministre des affaires sociales et de la santé, chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, sur l’absence de moyens financiers pour la prise en charge complémentaire des professionnels libéraux des enfants inscrits dans des CAMSP (centres d’action médico-sociale précoce). Les CAMSP sont des centres médico-sociaux permettant la prévention, le dépistage mais aussi la prise en charge d’enfants de moins de 6 ans présentant des troubles développementaux d’origine et de sévérité diverses donnant lieu à des handicaps moteurs, mentaux, psychiatriques… Cependant la prise en charge de ces enfants, au sein de ces centres, a ses limites. En effet, du fait de la technicité et de l’intensité de certains troubles, la prise en charge complémentaire par des professionnels libéraux est parfois nécessaire. Or dans la dotation prévue pour ces centres, aucun moyen financier n’est attribué pour ces prises en charges complémentaires. Cela pose de réelles difficultés pour les familles où deux solutions s’offrent alors à elles. Soit, d’une part, suspendre l’accompagnement au CAMSP pour pouvoir bénéficier de la prise en charge d’un professionnel libéral, soit, d’autre part, poursuivre l’accompagnement avec le CAMSP sans que celui-ci ne réponde réellement aux besoins de l’enfant. Dans ce contexte, il lui demande ce que le Gouvernement entend prendre comme moyens, notamment budgétaires, pour pallier ces difficultés.