Communiqué de presse. Fermeture provisoire du centre de radiologie de Ploërmel : une situation préoccupante
Nous sommes nombreux à avoir appris, par voie de presse, que le centre de radiologie privé de Ploërmel fermera provisoirement ses portes à compter de ce vendredi 13 juin prochain, à la suite des départs à la retraite des docteurs Huet et Dalifart. Cette fermeture, annoncée tardivement, suscite légitimement une vive inquiétude quant à la continuité de l’offre d’imagerie médicale dans notre circonscription.
Ce centre, qui réalise chaque jour entre 100 et 120 examens – soit plus de 25 000 actes par an- constitue un maillon essentiel du diagnostic médical pour les habitants de notre territoire mais aussi des régions voisines comme Vannes et Rennes où les difficultés d’accès à l’imagerie médicale se font également ressentir. Sa fermeture temporaire – et le risque d’une fermeture définitive ? – constituent donc une rupture grave dans l’accès aux soins, notamment en matière de dépistage du cancer par mammographie, où les délais d’attente sont déjà alarmants.
Même si ce cabinet est privé, il contribue pleinement à la mission de service public de santé en garantissant un accès de proximité à des examens d’imagerie indispensables. Face à cette situation, j’ai donc choisi d’interpeller directement la directrice de l’Agence Régionale de Santé (ARS) Bretagne, en charge du pilotage régional du système de santé, tout en avisant le Préfet du Morbihan.
Il est en effet indispensable que les services de l’ARS puissent prendre toutes les mesures nécessaires en vue d’assurer la continuité d’une offre médicale satisfaisante. Il est urgent que des solutions durables soient trouvées, notamment par un accompagnement renforcé visant à favoriser le recrutement de professionnels qualifiés.
Je reste pleinement mobilisé pour défendre l’accès aux soins de proximité dans notre territoire et je continuerai à suivre ce dossier de près pour que les habitants, déjà en difficulté pour trouver un médecin traitant et tout autre praticien spécialisé, ne soient pas pénalisés.
[Ci-dessous : mon courrier à la directrice de l’ARS Bretagne]
