Festival interceltique de Lorient. « Un phénomène de société »

Cette année, plusieurs centaines de milliers de visiteurs venus du monde entier se sont retrouvés pour la 53e édition du Festival Interceltique de Lorient, du 12 au 18 août 2024. Île de Man, Asturies, Irlande, Pays de Galles, Écosse, … tous viennent pour une ambiance qu’ils ne retrouvent nulle part ailleurs. L’an passé, ils étaient plus de 950 000 personnes ce qui fait de Lorient le plus grand festival d’Europe. Cette année encore, le FIL a attiré des régions du monde entier.

La Grande Parade a attiré 92000 personnes, un record historique. Accompagnées de 700 jeunes, les Géantes de @Kenleur ont ouvert le bal dès 15 h, suivies des collectifs de Pontivy, Pont-l’Abbé, puis du Collectif Île-de-France, avant ceux de Saint-Malo, Quimperlé, du Collectif bords de Rance, puis Mûr-de-Bretagne, Trescalan – La Turballe (champion de Bretagne), Quimper Kerfeunteun, Auray, et Quimper Kerfeunteun ados.

Dès la première journée de cette 53ᵉ édition du Festival Interceltique de Lorient, la foule était au rendez-vous sur le site, contente d’être là pour s’imprégner de la culture celtique et pour « partager ces bons moments » à écouter et danser « tous ensemble ». Amoureux de la culture celte ou néophytes, habitants de la région ou venus de l’étranger, ils avaient tous le sourire et ne cachent pas le plaisir d’être là. L’ambiance est détendue et on peut dire qu’il y en a pour tous les goûts tant la musique bretonne et celte se décline dans tous les styles. De Beat Bouet Trio qui a offert un son à la frontière entre la musique bretonne dansante et le hip-hop jusqu’aux sonneurs de couple, la palette est large. IL faut dire aussi que de nombreuses animations sont gratuites ou accessibles avec un badge à 7 €. C’est aussi une force du festival.

Comme tous les ans, le Festival Interceltique de Lorient était attendu en cette mi-août par les amateurs de culture celtique. Surtout que cette année, à cause des Jeux Olympiques, le calendrier a été un peu bousculé, les organisateurs étant obligés d’attendre la fin des JO et le retour des forces de sécurité pour assurer une bonne tenue des festivités.