Guégon. Huit nationalités représentées aux Boucles Guégonnaises

C’est un évènement dans le petit monde du cyclisme. C’est également une véritable fête populaire sur le territoire, rassemblant amateurs confirmés comme novices curieux.
Sur un parcours de 158km pour les élites masculins, sous un soleil radieux et appréciable, la 38e édition des Boucles guégonnaises s’est déroulée dans une ferveur apparente et un enthousiasme manifeste. Les femmes et les enfants étaient d’abord à l’honneur, avant de céder la place aux élites et à la course reine, où 197 coureurs et dix-neuf équipes étaient attendus au départ.

Guégon fut-elle un jour aussi cosmopolite ? Comme le rappelait justement Xavier Castel, président du comité d’organisation des Boucles Guégonnaises, la course cycliste possède désormais une saveur internationale. Pas mois de huit nationalités étaient représentées, avec des formations belges, hollandaises et norvégiennes. De quoi faire des Boucles une « des grandes classiques du Morbihan ».
À statut particulier, soutien inattendu. Cette année, Guégon pouvait s’enorgueillir d’être parrainée par un certain Guillaume Martin, coureur professionnel bien connu des amateurs de cyclisme.

Dans un centre-bourg comble et fourmillant, Louis Hardouin s’est adjugé l’étape au sprint. La veille, il terminait déjà 2e du Grand Prix Gilbert-Bousquet de Landivisiau, course à laquelle les Boucles Guégonnaises sont désormais associées depuis 2000. Un enchaînement breton prisé des coureurs, où les meilleurs rêvent de lever les bras.
Derrière les palmarès, éloignés du devant de la scène, on retrouve les indéboulonnables bénévoles, maillon indispensable à la bonne réussite d’une course cycliste. Pas moins de 250 hommes et femmes étaient mobilisés, de la restauration à la surveillance des routes. Ils font vivre le sport amateur, ils sont une nouvelle fois les grands vainqueurs du week-end. Sans eux, la Bretagne ne serait pas une terre de vélo !