Intervention sur l’autoconsommation d’énergie renouvelable
Compte-rendu écrit (09.11.2016):
M. Paul Molac. Nous connaissons tous l’importance des tarifs de rachat, de même que l’importance de l’autoconsommation et de la possibilité de remettre sur le réseau un surplus d’électricité. Des rapports parfois conflictuels avec l’opérateur historique, quand bien même il est désormais divisé en deux structures, ne rendent pas toujours l’opération facile.
J’avoue ne pas comprendre les visées de l’article 2. Les garanties d’origine ne coûtent rien, a priori, puisqu’il s’agit seulement d’un label. Je ne vois pas pourquoi supprimer ce label sous prétexte que certaines filières, telle que la méthanisation, bénéficient de tarifs de rachat qui leur permettent tout simplement d’exister. La mise en place de la filière française de méthanisation ne serait pas possible autrement.
Aussi suis-je surpris d’entendre que l’on empêche de mettre en avant ces énergies renouvelables, qui, je l’espère, un jour, constitueront 100 % de l’énergie consommée. Dans la mesure où cela ne coûte rien, pourquoi l’interdire ? Si la puissance publique donne de l’argent, c’est bien pour marquer que l’on a besoin de ces filières. Et l’on n’aurait pas droit d’en faire ensuite la publicité ? Je trouve cela relativement incohérent, à moins que je n’aie pas bien compris.