Les Rives du doc : un festival audacieux qui célèbre le documentaire sous toutes ses formes
Le temps d’un week-end, Val-d’Oust a accueilli la première édition des Rives du doc, un festival innovant qui a su mêler films, créations sonores et bandes dessinées documentaires.
Une initiative qui a attiré des centaines de visiteurs et démontré qu’un événement culturel ambitieux peut émerger dans un territoire rural, pour le plus grand plaisir des habitants et des passionnés.
Pendant trois jours, la salle Val Chevrier est devenue un lieu de découverte et d’échange, où le public a pu assister à une dizaine de projections, participer à des tables rondes avec des réalisateurs, et explorer des œuvres sonores primées.
Le festival a également mis en lumière la bande dessinée documentaire, avec des rencontres autour d’auteurs comme Renan Coquin, dont les œuvres (Enfermé, Pillages) interrogent des réalités sociales et historiques.
Les Rives du doc ont proposé une diversité de formats :
Des documentaires engagés, comme « Numéro 387, disparu en Méditerranée », qui aborde la question des réfugiés, ou des films sur la résistance bretonne et la musique traditionnelle.
Des créations sonores immersives, avec une masterclass de Daniel Deshays, ingénieur du son renommé.
Des temps d’échange avec des professionnels, comme la journaliste Caroline Gillet (France Inter), venue présenter son travail sur les réfugiés afghans.
Avec 150 participants à l’ouverture et une soixantaine de personnes en moyenne par projection, cette première édition est une réussite. Les Rives du Doc incarnent la démocratisation de l’accès à la culture, en proposant des tarifs abordables, une qualité artistique et une ambiance décontractée. Le festival met en valeur des sujets universels (migrations, écologie, patrimoine) tout en s’ancrant dans le territoire.
Un bel exemple de ce que la culture peut apporter à nos territoires. Félicitations aux organisateurs pour cette initiative inspirante !


