GAD : vers un nécessaire nouveau modèle breton
Après la filière avicole et Doux nous voilà en prise avec des difficultés des abattoirs GAD appartenant à la CECAB.
L’industrie agroalimentaire occupe une grande partie de mon attention et je suis au quotidien le dossier GAD et ses évolutions. Avec le dépôt de bilan l’avenir apparait bien sombre. Cependant, GAD possède à Josselin un outil en bon état et des salariés compétents, ce site a donc tout ce qu’il faut pour rebondir. J’appuierai de toutes mes forces pour que l’activité soit préservée. C’est un dossier très sensible j’attire régulièrement l’attention des ministères concernés pour leur faire prendre conscience des problèmes de l’agroalimentaire sur notre territoire. De plus, suite aux nombreuses rencontres que j’ai déjà eu avec tous les acteurs de cette filière depuis des mois, j’apprécie le soutien maintenant affiché des élus locaux lors de la manifestation qui a rassemblé un bon millier de personnes à Josselin dimanche dernier.
Outre les solutions à court terme qu’il nous faut trouver dans l’urgence afin de préserver l’emploi sur notre territoire je continue à penser qu’il est vital de trouver une solution à long terme. L’agroalimentaire breton doit dégager de nouvelles pistes de développement face à une concurrence européenne féroce. Je continuerai donc à dénoncer les distorsions de concurrence entre certains pays européens et la France qui pénalisent notre industrie. Enfin, il me semble que le rôle des Grandes et Moyennes Surfaces n’est pas à négliger. Les producteurs et les transformateurs doivent obtenir un juste prix car c’est aussi ça la condition d’un retour à un modèle sain.
Il nous faut un nouveau modèle breton pour l’agroalimentaire !