CETA : « une attaque vis-à-vis des territoires »

Cet après-midi, j’ai eu l’occasion de m’exprimer dans l’hémicycle à l’occasion du projet de ratification du #CETA.

Ma position n’a pas changé à ce sujet depuis de nombreuses années : je reste farouchement opposé à toute ratification de ce traité de libre-échange, qui verra arriver sur le marché de la viande nourrie aux farines animales et aux antibiotiques de croissance, issue de fermes-usines canadiennes (feedlot). Cela est en complète contradiction avec les engagements que nous devons prendre dès à présent pour limiter les émissions de carbone et le réchauffement climatique et relocaliser l’alimentation.

Depuis des années, les agriculteurs français ont fait énormément d’efforts afin d’offrir une nourriture de qualité. La traçabilité de la viande est assurée dès la naissance de l’animal. De plus, les agriculteurs font des effrots considérables pour baisser leur empriente écologique. Ratifier ce texte revient à envoyer un très mauvais signal à la filière agricole, mais également au consommateur qui ne pourra savoir d’où vient la viande qu’il consomme en particulier en restaurtion collective.

Un référendum sur ce sujet aurait-il débouché sur une ratification du traité ? Je pens que non, quand on voit à quel point l’opinion publique est vent debout contre ce traité d’un autre temps. Que ce soit du côté des agriculteurs, des écologistes ou des consommateurs, le CETA fait l’objet d’un rejet quasi unanime au sein de la population.

Il est de notre responsabilité en tant que législateur de refuser de ratifier ce traité !

#DirectAN
#STOPCeta

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