Conseils de développement : je défendrai leur existence

Lors d’une réunion organisée à Redon, les conseils de développement de l’Alliance intermétropolitaine ont attiré l’attention des députés présents sur une disposition du projet de loi « Engagement et proximité » qui entend ne plus rendre obligatoire les conseils de développement, et donc les moyens qui leur sont attribués.

Un rôle de consultation et de proposition

Pour rappel, les conseils de développement sont des instances de démocratie participative constituées de membres bénévoles issus de la société civile. Ils sont créés par les intercommunalités ou les pays et assure un rôle de consultation et de proposition concernant les orientations majeures des politiques publiques locales. En ce sens, ils peuvent, par exemple, initier et financer, des études visant à évaluer des besoins dans des domaines divers, comme dans le transport ou le commerce de proximité par exemple.

« Je proposerai un amendement »

Cette évolution semble curieuse à un moment où l’on prône de plus en plus un mode de société horizontale et non verticale. En effet, ces conseils de développement sont l’opportunité de prendre l’avis de la population dans l’émergence de grands projets. Bien sûr, si leurs membres ne remplacent pas les élus, ils ont l’avantage d’apporter un autre regard sur les projets portés par les collectivités.

C’est pourquoi, afin de maintenir leur existence, je proposerai un amendement visant à rétablir leur obligation puisqu’il semble important, à mon sens, de pouvoir bénéficier de conseils émanant de citoyens impliqués dans la vie locale.

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