Défense des commerces multi-services en période de crise

 

Ce jeudi 14 janvier, j’ai  interpellé le Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Petites et Moyennes Entreprises, sur la nécessité d’adapter les aides économiques mis en place par l’Etat dans le cadre la pandémie de la Covid-19 aux commerces multi-services, grands oubliés des dispositifs de soutien.

 

Proposant épicerie, café-bar, restaurants, pains, tabac, colis, journaux… Les commerces multi-services sont injustement pénalisés du fait de la diversité d’activités qu’ils proposent. En effet, les mesures de soutien mises en place par le Gouvernement n’ont pas été pensées pour ces commerces qui, contraints de fermer la partie bar et/ou restaurant, ont pourtant maintenu leur activité épicerie et/ou boulangerie. Conséquence : alors qu’ils ne font pas l’objet d’une interdiction d’accueil du public et se retrouvent bien souvent en deçà du seuil des 50% de pertes d’activités demandés, ils ne peuvent bénéficier d’aucune aide.

 

C’est pourquoi je me suis fais le relais de leurs difficultés dans l’hémicycle. « Sont actuellement en danger des commerces à la rentabilité faible, avec des amplitudes horaires très importante et dont on a vraiment besoin en ce sens qu’ils offrent bien souvent le dernier lien et service offert à la population en milieu rural. » Aussi, j’ai demandé à ce que les dispositifs d’aides puissent être adaptés à leurs spécificités. « Il faut que le gouvernement attribue des aides adaptées à leur pluriactivités et, dans un certain nombre de cas, qu’il déroge à la règle des moins de 50% de chiffres d’affaires actuellement qui est imposée. »

 

En retour, le Ministre chargé des petites et moyennes entreprises s’est engagé à étudier la question des aides relatives aux commerces exerçant une pluriactivité dans les meilleurs délais. Je reste bien entendu vigilant sur les suites qui seront données à cette question, car au-delà de la pérennité de ces commerces, il en va de l’attractivité des localités concernées. « La question économique et sociale relève également de l’aménagement du territoire. Si le dernier commerce s’en va, la vitalité de la commune s’en va aussi.»

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