La Gacilly. L’AAPPMA du Mortier de Glénac dévoile ses priorités

L’assemblée générale de l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) du Mortier de Glénac et Lanvaux s’est récemment déroulée à La Gacilly en présence de 70 membres et d’élus locaux.
L’association est particulièrement active sur les 400 km de cours d’eau – ruisseaux confondus – qu’elle gère de Réminiac à Saint-Jean-la-Poterie jusqu’à Molac.
En effet, au cours de l’année 2024, elle a une nouvelle fois procédé, avec le soutien des collectivités locales, à des chantiers de réhabilitation, de restauration et d’entretien de rivières. « L’entretien des rivières et la création d’habitat pour les poissons sont des postes budgétaires importants », a d’ailleurs tenu a rappelé les membres de l’association.
L’une de ses priorités désormais, c’est l’arrachage de la jussie, cette plante invasive dont le développement effréné pose de grave problèmes. Effectivement, en couvrant la surface de l’eau, elle empêche la lumière d’atteindre les autres plantes aquatiques ; et avec elles disparaissent peu à peu la diversité biologique animale.
De ce fait, « il est important de l’arracher plusieurs fois par an », insistent les responsables associatifs, désireux de travailler, de concert, avec les différents services, collectivités et institutions compétentes.
Autre problématique d’actualité : « le souhait de collaborer avec Eau et Vilaine, chargée de réguler les niveaux d’eaux en aval de la Vilaine, pour trouver un compromis satisfaisant riverains, agriculteurs, pêcheurs et chasseurs. »
Il existe une fenêtre de capture des brochets à titre expérimental entre le Pont d’Oust, le déversoir de Limur, l’Ecluse de la Maclais et le port de Glénac. Olivier Huck, référent empoissonnement, a tenu à préciser : « En dessous d’une taille de 50 cm et en dessus d’une taille de 70 cm, il faut les remettre à l’eau pour permettre davantage de reproductions. Les femelles de 80 cm portent 78 000 à 80 000 œufs. » Ainsi les pêcheurs doivent tenir un carnet de capture pour participer à une étude menée sur cinq ans par la Fédération et la Direction départementale de la terre et de la mer (DDTM). » L’objectif est de recueillir des données et de les croiser. »
Nouveauté : l’AAPPMA a établi un partenariat avec l’Université catholique de l’ouest. Après s’être questionnées sur « Comment parler de la pêche en termes touristiques et optimiser la fréquentation sur le territoire de pêche ? », trois étudiantes en master tourisme ont proposé un plan d’actions et des préconisations sur cinq ans. Un programme qui se verrait conforté par Redon Agglomération puisque Isabelle Barathon, vice-présidente en charge du tourisme a annoncé le souhait de l’intercommunalité d’intégrer cette pratique dans sa démarche touristique.

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