Mado Le Moëlle : la mécanique du rire comme moteur de bien-être

Depuis 2015, Mado Le Moëlle a fondé le Club du Rire 56. Elle est animatrice certifiée en rigologie et yoga du rire, activités qu’elle propose à un public allant de 7 à 107 ans, en cours hebdomadaires dans le pays de Ploërmel et alentours, mais aussi sur demande, en entreprise, maisons de retraite, centres de loisirs…

De Saint-Cyr à l’école du rire

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Mado est originaire de Guillac. Pendant 22 années, elle a été secrétaire pour les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, où elle prenait plaisir à varier les tâches. « Est-ce que je me cherchais ? Je ne sais pas, mais déjà à cette époque, je touchais à tout. » En effet, son travail la faisait approcher les services de l’audiovisuel, de la bibliothèque, le contact avec les élèves pour les inscriptions et bien d’autres domaines. Quand elle a quitté cet emploi, avec l’envie de trouver sa voie et de sortir de l’univers administratif, elle s’est essayée à des activités diverses. « J’ai travaillé en usine, j’ai fait de la vente à domicile, je suis intervenue en ADMR, j’ai été correspondante pour la presse… Peut-être certains penseront-ils que je suis dispersée… » Mado ne papillonne pas, au contraire, elle est ancrée dans sa vie et se cherche. « Où est ma place ? Voilà la question que je me posais et à laquelle je souhaitais trouver une réponse. »

Cette réponse arrive sans prévenir, à travers une suggestion de sa fille. Celle-ci avait suivi, dans le cadre de ses études, une initiation au yoga du rire et à la rigologie. « Elle est revenue et m’a dit : “Tu devrais essayer !” C’est ce que j’ai fait. » La machine était enclenchée : inscriptions aux séances, puis très vite aux formations. Mado a fait ses classes à l’École Internationale du Rire et propose des séances de rigologie depuis trois ans, d’abord à Guillac, puis désormais à Ploërmel, Mauron, et sur demande.

Savoir rire pour se sentir bien

« La première fois que j’ai participé à une séance de rigologie, je me suis demandé où j’étais arrivée. J’avais trouvé ça un peu bizarre, confie-t-elle avec sincérité. Cependant, j’ai persévéré, car cela m’a intriguée. » Mado ressent dans le yoga du rire et la rigologie des convergences avec sa personnalité et sa manière d’être. « J’ai un fond joyeux, j’aime rire. Dans ma vie, même dans les moments difficiles, je me suis toujours tournée vers le rire. » Elle parle des rires vrais, bien sûr, mais aussi de ces rires de politesse, de ces faux rires qui, étonnamment, même s’ils sont feints, permettent sac badges rigologiede dépasser une situation pénible et d’aller mieux. Elle trouve dans la rigologie une réponse à cette observation : même forcé, le rire libère des endorphines et est bon pour la santé.

Comment se déroule une séance de rigologie ? « Chaque cours a ses exercices différents. Nous ne racontons pas d’histoires drôles, précise-t-elle en souriant. Nous travaillons avec des exercices de stretching, des mouvements inspirés du yoga, de la sophrologie ludique, des jeux d’évacuation des émotions négatives… Cela permet de découvrir le mécanisme du rire et fait travailler tout le corps. » Elle donne comme exemple l’exercice du centimètre, avec un rire que l’on mesure et que l’on étire : « Ah… Ahah… Ahaah… Ahaaha… Ahaahaha… »

Si rigologie et yoga du rire sont dispensés dans les mêmes séances, il existe une nuance entre les deux : le yoga du rire emprunte des postures du yoga en y ajoutant le rire et la rigologie introduit les jeux de libération des émotions.

Mado dispose de nombre d’exercices, adaptés à tous. Elle intervient aussi bien dans les écoles, en centres de loisirs, en entreprises, en maisons de retraite, en hôpitaux… Elle a notamment participé à la Semaine Bleue à Josselin en proposant des séances mêlant enfants et personnes âges et animera dans les mois qui viennent des ateliers de découverte pour les parents et les enfants à Mauron avec les services Enfance et Jeunesse. Toucher tous les publics est l’une de ses sources de motivation et de plaisir : « Il n’y a pas de routine. J’aime me remettre en question à chaque fois ! »

« Le plus important, c’est l’humain »

Ce qui fait que Mado se sent à sa place dans cette activité, c’est le bien-être et le plaisir qu’elle observe quand elle donne ses séances. « Ce qui me plait, c’est de voir les gens aller mieux. Une séance de rigologie, c’est une heure que l’on s’offre pour aller bien. Aujourd’hui, je me dis que ma place est là, dans le fait d’apporter du bien-être. » Alors, chaque atelier commence par une météo interne des participants : temps ensoleillé, mitigé, nuageux, pluvieux… et se termine de la même façon, à une nuance près : un soleil au beau fixe pour tous.

Du bien-être et de la bienveillance : c’est l’autre notion sur laquelle Mado insiste beaucoup. Si la bienveillance et le respect de l’autre sont des valeurs qu’elle rappelle à chaque début de séance de rigologie, elle les prône également dans sa vie de tous les jours. Se définissant comme une personne très sensible, elle a à cœur de se situer dans une démarche positive, génératrice de bien-être, pour elle, mais aussi et surtout autour d’elle. « La bienveillance est au cœur de tout. Plus encore, pour moi, le plus important, c’est l’humain. »

Contats :

  • e-mail : clubdurire56@gmail.com

 

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