Malestroit. Endurance (et souffrance !) maximale au « Dernier homme debout »

Ce week-end, Malestroit a accueilli la deuxième édition d’une course bien singulière, propice à l’ambiance festive. Avec le « Le Dernier homme debout », le club L’Escapade du pays de Malestroit a une nouvelle fois démontré que l’esprit du trail et de l’endurance trouve un écho particulier sur notre territoire, avec des performances remarquables et une organisation saluée par tous.
« Une bataille contre soi-même »
Le concept de course est simple, mais redoutable : ici, pas de chrono, mais un système d’enchaînement d’une même boucle, avec la nécessité de l’achever en moins d’une heure. Juste une bataille contre soi-même et contre les autres, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un.
Sur un circuit forestier de 7,8 km, aux pentes plutôt exigeantes, les participants ont ainsi mis à rude épreuve leur résistance physique et mentale. Parmi les 290 coureurs au départ, Damien Besse s’est imposé après 22 tours, soit 172 km et 5 400 mètres de dénivelé positif, franchissant la ligne d’arrivée au petit matin, au prix d’une nuit passée sur les sentiers. Chez les femmes, Manon Poulaliou a tenu 15 tours, parcourant 117 km avant de s’arrêter vers 2 h du matin.

Avec plus de 450 demandes pour 290 dossards, cette édition a confirmé l’engouement pour les épreuves d’endurance en Bretagne. Les organisateurs, soutenus par 80 bénévoles – dont certains ont assuré la logistique de nuit –, ont su créer une ambiance festive et solidaire, marquée par la présence du bagad de Malestroit et l’encouragement des supporters.
Félicitations à Damien Besse et Manon Poulaliou pour leurs performances, ainsi qu’à L’Escapade du pays de Malestroit et à ses bénévoles pour leur engagement. Rendez-vous est déjà pris pour la troisième édition en 2026 !








