Malestroit. Le premier « Dernier homme debout » en Bretagne
A Malestroit, 163 concurrents ont participé à la première édition du « Dernier Homme Debout » en Bretagne, une course franchise importée de Belgique qui demande, en plus de la performance, une très bonne connaissance de soi.
Débarqué en France il y a trois ans, ce concept belge s’inspire de la « Backyard », une course où
le champion du monde, l’Américain Harvey Lewis, avait réalisé 85 boucles de près de 7 km en octobre dernier dans le Tennessee, soit 570 km en 85 heures.
Le principe du « Dernier homme debout s’en inspire » : il s’agit de parcourir une boucle de 7,5 km, à répéter toutes les heures. Les participants peuvent réaliser jusqu’à 24 boucles maximum, soit un total de 180 km.
L’élimination est la base de l’épreuve : tout coureur n’ayant pas franchi la ligne d’une boucle après 60 minutes est éliminé. Le premier à finir la dernière boucle, dans un temps imparti de 24 heures, est donc le grand gagnant de la course.
C’est l’Escapade de Malestroit qui était l’organisatrice de ce contre-la-montre – avouons-le – un peu « dingue ». L’idée : se démarquer du trail classique ; les coureurs passionnés recherchant de plus en plus à se confronter à des courses dites « de l’extrême ».
Pour rendre l’épreuve encore plus difficile… la pluie s’est invitée samedi en fin d’après-midi ! Et c’est finalement le Lorientais Rémi Le Brech qui s’est imposé, sur le circuit devenu glissant, en terminant à 5 h le dimanche matin. Le départ avait été donné la veille à 10 h 50… Connaître son corps, ses limites, et surtout apprendre à gérer son temps, et donc son effort, serait la clef du succès.
En tout cas, aller au bout de ce défi demande un sacré niveau de résistance ! Je ne peux que féliciter l’ensemble des participantes et participants qui ont osé se positionner sur la ligne de départ.
Satisfaits de cette grande première, les organisateurs promettent déjà une seconde édition l’année prochaine. Des motivés ?