Non à la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er avril

 

Le texte que nous discutons actuellement en séance à l’Assemblée nationale, relatif à la « Prorogation du régime transitoire institué à la sortie de l’état d’urgence sanitaire » n’est en réalité ni plus ni moins que la volonté du Gouvernement de prolonger un régime d’état d’urgence voté en mars dernier jusqu’au 1er avril 2021.
Le pouvoir exécutif dispose de tout l’arsenal juridique nécessaire afin de faire face à la pandémie, afin de prendre des décisions proportionnées et motivées dans l’intérêt de la population.
Ce que nous n’acceptons pas, ce sont cet ensemble de mesures non concertées, non coordonnées, qui mettent en cause les libertés publiques et les libertés individuelles, comme le droit de manifester ou le droit de réunions. Libertés auxquelles je suis grandement attaché.
Il est tout à fait possible de concilier la protection des libertés et la nécessaire protection de la population. D’ailleurs le gouvernement a décidé de confiner les Français au mois de mars avec le droit existant. Depuis, il ne cesse de vouloir faire voter un régime d’exception. Voter pour la prolongation de cet état d’urgence jusqu’au 1er avril ne revient ni plus ni moins à laisser le Gouvernement et les préfets prendre des mesures liberticides sans justification, et en niant par ailleurs les droits du Parlement.

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