QAG – Pressions immobilières et difficultés d’accès au logement
Ce mardi, j’ai choisi au nom de mon groupe Libertés et Territoires d’interpeller la mInistre du Logement lors des questions au Gouvernement. Retrouvez ci-dessous le texte de mon intervention.
Ma question s’adresse à la Ministre du Logement :
Madame la Ministre, les régions du sud et l’ouest de la France subissent une pression immobilière de plus en plus insoutenable.
Ces régions, à la fois touristiques et industrielles, doivent faire face à un afflux de population désirant quitter les métropoles. Le phénomène s’est accéléré avec la crise Covid. En conséquence, le parc locatif se fait insuffisant et le prix du foncier augmente considérablement.
Aujourd’hui, un nombre croissant de personnes viennent me voir pour trouver un logement. Le problème est à la fois social : les faibles salaires ne permettent plus de trouver un logement décent ; et économique : les employés et ouvriers ne trouvent plus à se loger à une distance acceptable de leur travail, y compris dans des zones B ou C. Ils se voient dans l’obligation de refuser des postes à pourvoir.
Le gouvernement n’a pas anticipé ce phénomène. La politique menée depuis le début du quinquennat a contribué à raréfier les logements disponibles, en portant atteinte à la construction, et aux outils d’accession à la propriété. Je pense en particulier à votre décision de supprimer l’APL accession en 2017, mais aussi de rétrécir le prêt à taux zéro (PTZ).
- Pourquoi, le gouvernement refuse-t-il de revenir sur ces mesures qui ont pénalisé les primo-accédants, donc les jeunes et les ménages modestes ?
Par ailleurs, chaque territoire ayant des problématiques différentes d’habitat, il me parait urgent de régionaliser les aides aux logements.
- Allez-vous pérenniser voire généraliser l’expérimentation visant à une régionalisation du Pinel ?
- Ou encore, allez-vous faire suite à la proposition de mon collègue corse Jean-Félix Acquaviva de financer un droit de préemption régional par une extension de redevance sur les résidences secondaires dans les régions particulièrement tendues.