Résidences secondaires : pas d’évolution, mais rendez-vous à l’automne

 

Résidences secondaires :

Pas d’évolution, mais rendez-vous à l’automne

 

L’examen hier en première lecture à l’Assemblée nationale du projet de loi de finances rectificatif a été l’occasion pour moi de défendre des amendements visant notamment à étendre le dispositif de « zone tendue ». Ce dispositif permet de donner des outils fiscaux aux maires afin de lutter contre le phénomène de résidences secondaires dans les territoires les plus touchés par la pression foncière.

En effet, le dispositif actuellement en vigueur de zone tendue ne concerne que les agglomérations de Nantes et Saint-Nazaire. Or, on constate aujourd’hui que les problématiques relatives aux résidences secondaires touchent de plus en plus des zones peu peuplées, mais très attractives, situées autour de villes moyennes, sur le littoral et sur les îles. Certaines communes ont même un pourcentage de résidences secondaires dépassant 80% de l’ensemble des résidences habitables.

Cette situation est aujourd’hui particulièrement problématique dans certains territoires où les foyers les plus modestes ne parviennent aujourd’hui plus à établir de résidence principale à proximité de leur lieu de travail. Ce phénomène de croissance des résidences secondaires conduit par ailleurs à une dévitalisation de certaines communes, où des maisons ne sont habitées que quelques jours dans l’année.

Soutenu par mon groupe Libertés, Indépendants, Outre-Mer et Territoires, j’ai porté hier trois amendements afin de réguler ce phénomène d’inflation immobilière. Malheureusement, ils n’ont pas recueilli la majorité des suffrages au sein de l’hémicycle. Je regrette que les groupes de la majorité n’aient pas souhaité suivre ces amendements, pourtant urgents vue la situation, donnant la possibilité aux maires de fixer librement les taux d’imposition pour les résidences secondaires.

Toutefois, ce n’est que partie remise. Je continuerai à porter cette question lors du projet de loi de finances qui sera discuté cet automne afin que l’on puisse évoluer sur cette question. Il n’est plus acceptable que des ménages ne parviennent pas à se loger alors que nous avons des maisons avec des volets fermés durant onze mois de l’année.
L’accès au logement est une de mes priorités de cette mandature, il est urgent d’agir pour trouver des solutions notamment pour les foyers les plus modestes.

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