Saint-Marcel. L’Allée de la France libre, trait-d’union entre les lieux de mémoire

A Saint-Marcel, la portion comprise entre le musée de la Résistance en Bretagne et le manoir de la Fayette a désormais un nom : l’Allée de la France-Libre. Celle qui se veut être le trait d’union entre tous les lieux de mémoire de la commune a été inaugurée par Armelle Robert, maire de la commune, en présence de nombreux élus et anciens combattants, dont Marcel Bergamasco, l’un des derniers résistants du maquis de Saint-Marcel.
L’allée de la France-Libre. Un nom qui s’est imposé naturellement. Jouxtant le musée de la résistance en Bretagne, elle s’enfonce dans la forêt qui servait de cache aux résistants et fut au cœur de la fameuse bataille de Saint-Marcel.
En effet, avant même que les alliés aient débarqué en Normandie, les parachutistes de la France Libre étaient largués sur la Bretagne, et dans les jours qui suivirent à Saint-Marcel où se sont rassemblés 2500 résistants bretons. Objectif : fixer les Allemands en Bretagne afin d’empêcher ou de retarder l’envoi de renforts vers le front de Normandie.
Ces faits d’armes de la Résistance en Bretagne, l’une des premières régions de France reconnue pour son héroïsme et ses sacrifices, sont d’ailleurs expliqués et commémorés au musée de Saint-Marcel, entièrement rénové et repensé il y a deux ans. Véritable témoignage de la Seconde Guerre, ce musée est, à l’heure où les derniers témoins de la Seconde Guerre mondiale quittent peu à peu la scène, est avant tout un outil de transmission pour les générations futures. A (re)découvrir sans excuse !
CP : Ouest-France Ploërmel

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