SPACE 2025 – La force collective du monde agricole

Le SPACE, ce n’est pas seulement un salon : c’est une vitrine vivante du monde agricole. Un lieu d’échanges, d’innovation et de transmission où se dessinent les solutions aux défis d’aujourd’hui et de demain.
Mais, en ce premier jour d’édition 2025, un constat s’impose : les allées du Hall 1 sont plus dégagées qu’à l’accoutumée.
En cause : un contexte sanitaire marqué par la Fièvre Catarrhale Ovine (FCO), qui touche de nombreux élevages dans le Grand Ouest. Résultat : seulement 200 bovins sont présents cette année, contre plus de 550 habituellement.Les conséquences sont visibles : plusieurs concours emblématiques ont dû être annulés ou remplacés par de simples présentations.
Sur place, j’ai pu échangé avec la famille Robin-Picard de Caro, puis avec Martin Rubeaux, jeune éleveur à Ruffiac, pour l’instant épargné. Il a pu faire le déplacement avec deux de ses plus belles Prim’Holstein : « Tokyo », déjà présente au SPACE l’an dernier avant de participer au Salon de l’Agriculture à Paris ; et « Typh », née en octobre 2022, pour qui c’est la toute première sortie. Elle concourra dans la catégorie première lactation.
Sereine dans son box, elle semble déjà prête. « Elle est habituée à être manipulée, explique Martin. Cela fait partie de la préparation. »
Jean-Yves Rissel, l’un des organisateur des concours, estime que plus de 50% des élevages sont aujourd’hui concernés par la FCO.
« Même les animaux vaccinés et sans symptômes peuvent être positifs. Cela complique tout. »
Malgré les difficultés, il souligne un fait essentiel :
« Ce sont les éleveurs eux-mêmes qui ont tenu à maintenir cet événement. Une preuve de leur attachement profond au salon. »
Dans le Hall 5, l’ébullition est plus palpable.
Institutionnels, syndicats, établissements de l’enseignement agricole, banques, assurances, coopératives… Les échanges sont nourris ; l’activité dense. L’heure est aux constats et à la réflexion collective face au différentes problématiques évoquées.
Parmi les bonnes nouvelles : l’augmentation du nombre d’élèves dans l’enseignement agricole, qu’il soit public ou privé. Malgré les difficultés bien connues du métier, le secteur agricole continue d’attirer de nombreux jeunes, en quête de sens et d’engagement concret. De quoi, espérons-le, pallier au renouvellement attendu des générations.
Ce premier jour au Space renforce ma détermination à défendre et accompagner le monde agricole dans ses transitions, ses combats et ses ambitions. Acteurs du monde agricole, comptez sur mon soutien.

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