Vœux 2013 du député Paul Molac
Ce début d’année est toujours l’occasion de présenter ses vœux à la population. Votre député n’a pas échappé à la règle et s’est plié à cette tradition. Il a pu ainsi rencontrer les élus et les habitants de la circonscription.
Nous avons eu une année difficile au niveau économique et les difficultés ne sont pas terminées. La crise fut d’abord celle de la dette. Durant les 5 dernières années, la dette a augmenté de 600 milliards. Si l’on divise cette somme par les 1 825 jours du quinquennat le déficit s’est aggravé de 330 millions par jour. Nous ne pouvions pas continuer de cette façon.
Cette crise touche aussi notre industrie et pas seulement la finance. Notre industrie manque d’innovation et d’investissements pour monter en gamme Elle est parfois concurrencée de manière déloyale. Pour autant, il ne faut pas se décourager. Nous avons des atouts important dans la circonscription. Nous pouvons nous appuyer sur trois secteurs de bases importants : l’agriculture, l’agroalimentaire et les industries mécaniques.
Pour l’agriculture il nous faut maintenir le niveau de production pour garder nos emplois dans l’agroalimentaire. Les agriculteurs produisent beaucoup à des coûts compétitifs. Il faut aujourd’hui développer une agriculture productive et de haute qualité environnementale. C’est ce que nous appelons l’AEI, Agriculture Écologiquement Intensive ou l’AEP, Agriculture Écologiquement Performante. Les chambres d’agriculture et la profession évolue progressivement vers ce type d’agriculture. Ce type d’agriculture utilisent les méthodes de l’agrobiologie et limitent les intrants ce qui est une source d’économies. C’est aussi le souhait du ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, qui s’est exprimé plusieurs fois sur ce sujet, dont le 18 décembre dernier au Conseil Économique Social et Environnemental. Parallèlement, il est nécessaire de poursuivre la structuration des circuits courts et le développement de l’agriculture biologique.
Ensuite l’agroalimentaire. Nos industries souffrent d’une baisse de production agricole en ce qui concerne le porc et d’un manque d’innovation. Nous avons eu des problèmes avec Doux mais cela est dû d’avantage à des problèmes de gestion. La montée en gamme de notre industrie agroalimentaire est nécessaire. Nous devons transformer chez nous nos produits agricoles afin de capter le maximum de valeur ajouté. Nous exportons trop de produits semis finis qui ne nous permettent pas de dégager suffisamment de marge. Nous avons identifié la voie il faut maintenant s’y engager résolument. Là aussi, la mise ne place de filière bio dans l’agroalimentaire est une nécessité pour conforter l’augmentation de la production. C’est la volonté du ministre de l’agroalimentaire Guillaume Garot.
Troisième secteur important pour notre territoire les industries mécaniques. De nombreuses PME-PMI sont situées dans notre secteur en particulier dans le domaine des industries mécaniques. Ces entreprises qui innovent sont aussi globalement de gros employeurs. Ces entreprises ont besoin de d’être soutenues. C’est pour cela qu’a été créé la BPI (Banque Publique d’Investissements). Cette banque publique sera régionalisée. Elle permettra ainsi dans les territoires de bien identifier les entreprises qui ont besoin de ces aides pour se développer et atteindre une taille qui puisse leur permettre d’exporter. C’est un enjeu de taille.
Pour soutenir l’activité, le gouvernement a aussi créé un crédit d’impôt le CICE (Crédit Impôt Croissance et Emploi). Ce crédit permettra dès 2013 de soutenir l’investissement des entreprises.
N’oublions pas également les artisans et commerçants qui font vivre et dynamisent le tissu rural dans lequel nous vivons. Leur présence est un atout pour de nombreuses communes rurales.
Les atouts de notre territoire ne s’arrêtent pas là. Nous avons des hommes et des femmes qui sont reconnus en France pour être bien formés, courageux, investit et souvent avec une bonne dose de convivialité. Cette convivialité est une marque de notre territoire où le vieux fond de solidarité et d’entraide est toujours présent. Nous avons une vision collective pour que tout le monde puisse trouver sa place dans notre société. Notre territoire est d’ailleurs attractif. Nous sommes une des rares régions d’Europe où la population augmente. Cela n’est pas sans conséquences positives sur les dotations d’État de nos communes et, bien sûr, sur l’activité et les services marchands (épicerie) et les services publics (écoles).
L’année 2013 sera aussi l’année d’un nouvel acte de la décentralisation. On ne peut qu’être admiratif de l’engagement des élus locaux et des services qu’ils rendent ainsi à la population dans des domaines divers, activité, équipements, environnement. La prochaine loi donnera encore de nouvelles compétences aux intercommunalités qui seront confirmées dans leur rôle de services au plus près de la population. Le deuxième échelon qui devra être renforcé dans les domaines de l’économie, de l’orientation stratégique et l’aménagement du territoire sera la Région. La clarification des compétences est effet nécessaire pour une meilleure efficacité de nos services publics.
Fort de ces atouts et d’une nouvelle organisation qui permettra de les optimiser, nous nous permettons avec Régine Le Viavant ma suppléante, de vous souhaiter nos meilleurs vœux pour l’année 2013. Un triptyque : emploi, santé, amour. Ces trois-là marchent ensemble, la vie est beaucoup moins belle quand il en manque un.
Donc excellente année 2013 !
Bloavezh mat d’an holl
Paul Molac.