Morbihan : Congrès des producteurs de lait et intervention de Stéphane Travert

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Le congrès de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) s’est tenu les 14 et 15 mars. Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et l’Alimentation, était présent pour les travaux de clôture. Il est revenu sur le projet de loi qu’il a déposé suite aux États généraux de l’alimentation.

La 74e assemblée générale de la Fédération Nationale des Producteurs de Lait (FNPL) qui s’est récemment déroulée à Vannes, a été volontairement tournée vers l’avenir. Le syndicat n’a pas hésité à donner la parole à tous les acteurs de la filière, y compris la Grande Distribution, lors de deux tables rondes au sujet de la mise en place du plan de filière et du partage de la valeur entre l’agriculteur, le transformateur et le distributeur. Tous s’accordent pour dire que les prix à la production sont trop faibles. Si on s’accorde sur le constat, pas toujours facile d’être d’accord sur les moyens d’y remédier.

Cinq axes de travail

La FNPL a présenté cinq autres axes de travail pour les trois ans à venir, conjuguant développement de la filière et financement : améliorer la fiscalité des exploitations, améliorer les structures sociétaires notamment le Gaec, développer la formation pour les éleveurs, contribuer au renouvellement des conventions collectives pour les salariés et le personnel du service de remplacement ainsi que favoriser l’installation des jeunes avec la création d’un fonds de financement du capital d’exploitation.

Concernant le renouvellement des exploitation laitières, l’une des questions est : comment un jeune, non issu du milieu agricole et sans argent, pourra-t-il s’installer demain,vu le montant du capital nécessaire. Il faudrait, selon elle, inventer d’autres modèles financiers permettant de conserver la diversité des modèles laitiers.

La nécessité de se regrouper selon Stéphane Travert

Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, présent à l’assemblée général le 15 mars, est revenu sur le projet de loi qu’il a présenté le 31 janvier dernier suite aux Etats généraux de l’alimentation.  Celui-ci est censé rééquilibrer les relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, en privilégiant la préservation de la capacité de production agricole et la juste rémunération des agriculteurs, mais aussi renforcer la qualité sanitaire, environnementale et nutritionnelle des produits.

Pour autant, le ministre a déclaré que « le projet de loi, tout seul, ne fera pas tout ». Il a aussi affiché sa volonté de vouloir accompagner les producteurs dans leur quête d’un meilleur prix, mais n’a pas hésité à rappeler que qu’importe les outils proposés, ils ne seront d’aucune utilité si la filière, encore trop éclatée, ne se donne pas les moyens de rééquilibrer elle-même le rapport de force en se regroupant.

Il a plaidé également pour une montée en gamme des produits mais chacun sait que cela doit s’accompagner d’une politique commerciale adaptée.

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