Reconnaissance de l’endométriose comme affection de longue durée (ALD)

QUESTIONS AU GOUVERNEMENT – Question écrite n° 39433 à M. le ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance de l’endométriose comme affection de longue durée (ALD).

Question publiée au JO le : 08/06/2021

M. Paul Molac attire l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur la reconnaissance de l’endométriose comme affection de longue durée (ALD). Actuellement, l’endométriose fait partie de l’ALD « hors liste » c’est-à-dire que des patientes peuvent bénéficier de l’ALD sous certaines conditions. La demande doit être effectuée auprès du médecin traitant et ensuite l’assurance maladie va évaluer la demande. Une demande ne garantit pas l’obtention de l’ALD ; elle dépendra du parcours médical et du suivi proposé. De ce fait, il existe des inégalités entre celles qui auront leur demande acceptée et les autres qui verront leur dossier rejeté. Or on sait aujourd’hui qu’« il s’agit bien d’une maladie gynécologique chronique, évolutive, handicapante, douloureuse et incurable ». L’endométriose touche entre un million et trois millions de femmes en France et cette maladie est difficile à diagnostiquer et surtout, à éradiquer. En ce sens, la reconnaissance de l’endométriose comme affection de longue durée permettrait à ces femmes d’avoir un parcours de soin plus linéaire et adapté à leurs besoins et de bénéficier d’un suivi qui leur permettra de mieux vivre leur maladie au quotidien. Pour cette raison, il souhaite connaître la position du Gouvernement sur cette question et quelles solutions il entend mettre en œuvre pour améliorer les conditions de ces femmes atteintes d’endométriose.

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